adj. (Physiologie et Chirurgie) ce mot vient de , resserrer. Les styptiques sont des remèdes propres à arrêter les hémorrhagies. Quand une hémorrhagie considérable est arrêtée par des absorbans ou des styptiques, la cause de la suppression est toujours un grumeau de sang, contenu par la compression, de manière que l'orifice du vaisseau en est bouché ; ce grumeau a deux parties, dont l'une est en-dedans, l'autre en-dehors du vaisseau ; celle qui est en-dehors est formée par la dernière goutte de sang, qui en se coagulant, s'est incorporée avec la charpie, la mousse, et les poudres dont on s'est servi pour arrêter le sang ; ces deux parties ne forment souvent qu'un grumeau tout d'une pièce, qui, en-dehors du vaisseau, forme comme un couvercle, et en-dedans comme un bouchon ; elles contribuent toutes deux à arrêter le sang au moyen de la solidité qu'elles acquiérent par la coagulation, par leur adhérence en-dedans, et avec les parties internes des vaisseaux, et en-dehors, avec son orifice externe.
(Matière médicale ancienne) ce mot a été employé pour désigner l'espèce d'oenanthe, dont on faisait chez les Grecs l'huîle oenanthine ; cette espèce d'oenanthe était la plus odorante de toutes, et croissait, selon Théophraste, dans l'île de Chypre ; mais tout ce que dit Pline de cet onguent, et qu'il a tiré d'Apollodore dans Athénée, est expliqué avec tant de négligence qu'on n'en peut tirer aucun sens raisonnable. Lire la suite...